Neolamprologus
Buescheri race Kamakonde
-Luc RAVARD © AA32 janvier 2003
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Description:
Le corps allongé est de couleur brun orangé ; des taches
brunes d'inégales grandeurs y apparaissent. La nageoire caudale
est en forme de lyre et l'œil est souligné d'une virgule bleue.Les
nageoires pectorales et ventrales sont jaunes citron et ourlées
de bleu dans la partie inférieure. Le bord postérieur des
nageoires dorsale, anale et caudale sont ourlées d'un fin liseré
bleu et ornées de petits points bleus clairs très lumineux
du plus bel effet visuel.
Dénomination:
Ce poisson fait parti de la grande famille des cichlidés ; il a
été découvert par Heinz BUSCHER puis décrit
par STAECK en 1983 .Cette espéce a été répertoriée
entre Moba en République Démocratique du Congo et Samazi
en Tanzanie.
Origine:
Ce poisson vit sur les pentes abruptes des rives du lac Tanganyika à
une profondeur variant entre 15 et 40 métres; l'habitat est constitué
de tombants rocheux comportant des grottes et failles propices à
la nidification.
Taille:
Le male atteint 10cm, la femelle 7cm
Vie en aquarium:
Pour former un couple, l'idéal est de posséder un petit
groupe de 5 individus minimum et de laisser faire la nature. Le couple
formé peut-etre placé seul dans un petit aquarium d'une
centaine de litres ou maintenu en bac régional d'ensemble avec
d'autres cichlidés du même lac.On peut aussi les garder en
trio ( 1 male et 2 femelles) mais le résultat n'est pas garanti
pour autant. L'aquarium est décoré de nombreuses roches
à trous empilées en arrière plan ; on peut également
utiliser de l'ardoise ou de la pierre volcanique, cette dernière
étant plus légère.
On
peut utiliser des plantes pour la décoration du bac, telles les
anubias qu'on peut piquer dans les trous de rochers, du microsorium ,
des crinums et des cryptocorines.
On renouvelle un tiers de l'eau toutes les trois semaines en y rajoutant
un neutralisateur liquide de chlore. Le PH doit se situer entre 7,5 et
8,2 avec un optimum de 8 .
L'aquarium est filtré par décantation ou pompe externe et
l'eau est brassée énergiquement .En cas d'utilisation en
bac régional de 400 litres, on peut les maintenir en compagnie
d'un petit groupe de conchilicoles (Néolamprologus spéciosus,
Meleagris, Ocellatus) qui occupera la plage de sable fin
,de quelques cichlidés gobies (Eretmodus, Spathodus, Tanganicodus)
et de quelques Cyprichromis leptosoma qui vivent en banc dans la
partie médiane de l'aquarium. Il vaut mieux éviter la cohabitation
qui risque d'être houleuse avec d'autres espéces pétricoles
(Julidochromis, Chalinochromis, Telmatochromis et Neolamprologus
du complexe brichardi ).
La nourriture distribuée journellement se compose d'artémias,
cyclops, daphnies, enchytrées, mélange maison à base
de moules cuites, crevettes non décortiquées, calamar, poisson
blanc, petits pois, épinard, spiruline, flocons d'avoine, paprika,
le tout finement broyé et déposé dans des petits
sacs de congélation passés au rouleau à patisserie.
On obtient des plaques de 3 à 4mm d'épaisseur plus faciles
à briser une fois le tout congelé. Il accepte également
les poudres du commerce mais avec parcimonie et seulement en nourriture
d'appoint.
Reproduction:
Ce sont des pondeurs sur substrat caché (grottes) ; la femelle
dépose ses œufs (entre 3 et 20 )dans une cavité puis sont
fécondés par le mâle. Dés la nage libre, les
alevins restent à proximité du nid et sont nourris de nauplies
d'artémia et de microvers ; ils sont sous la surveillance des parents
et également des ainés nés de pontes précédentes
et tolérés dans le térritoire du couple.
Les pontes sont très irréguliéres, autant en nombre
d'alevins qu'au niveau des fréquences.
Observation:
Sept races de Neolamprologus buescheri sont actuellement connues:
les variétés Chaitika, Gombi, Isanga, cap Kachese, Moliro,
Tembwe 2 et Kamakonde. Certains éleveurs ont constaté que
la ponte pouvait avoir exceptionnellement lieu dans une coquille d'escargot
en l'absence de zones rocheuses adaptées à la nidification
mais il s'agit là d'exception qui confirme la régIe