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Les Nudibranches

par Jean Claude RINGWALD (Extrait revue Aquarama - 1989)
Rares sont les aquariophiles qui à la vue d'un nudibranche n'ont pas été fascinés par ces petits joyaux évoluant avec grâce à travers l'aquarium. Devant l'intérêt croissant qui se développe envers ces gastéropodes il semblait utile d'apporter à nos lecteurs un aperçu sur leur mode de vie et leur maintenance en captivité.

Hervia costal: Ce nudibranche fréquente les zones rocheuses de la Méditerranée en se nourrissant essentiellement d'hydraires coloniaux du genre Eudendrium. Photo: Guy Bayer


L'ordre des nudibranches comprend des espèces pouvant peser jusqu'à 1,5 Kg. Ce qui caractérise l'aspect extérieur de leur corps est la symétrie de la forme qui peut ressembler à celle des limaces mais également être aplatie. Les nudibranches n'ont pas de coquille, celle-ci étant remplacée par des spicules calcaires noyées dans la peau. Celle ci peut présenter différents aspects: lisse, rugueux, recouvert de protubérances, etc. Ils ont généralement deux paires de tentacules sur la tête, dont l'une possède une gaine extérieure dans laquelle ils peuvent se rétracter. La cavité du manteau et des véritables branchies internes sont inexistantes, mais de nombreuses espèces ont développé des structures respiratoires secondaires. Celles ci peuvent se présenter sous la forme de plis le long du corps ou sous la forme d'excroissances digitales près de l'anus. Certaines espèces sont presque translucides à tel point parfois que l'on peut distinguer tous les organes internes.
Les nudibranches sont cosmopolites et vivent pour la plupart sur le substrat, toutefois certaines espèces vivent enterrées dans la vase ou tout autre substrat très mou. Tous les nudibranches sont des prédateurs qui se nourrissent d'autres invertébrés. Certains d'entre eux sont des spécialistes alimentaires qui ne se nourrissent que d'une seule sorte d'animaux. Parmi les espèces qui se nourrissent de Coelentérés, celles du sous ordre Aeolidacea arrivent à s'imprégner des cellules urticantes pour organiser leur propre défense. D'autres sécrètent des substances nauséabondes pour repousser d'éventuels prédateurs. Le patron de coloration peut varier d'une espèce à l'autre, certains animaux sont particulièrement colorés, d'autres ont une robe qui permet un excellent camouflage. L'aquariophile devrait toujours manipuler les nudibranches avec précaution car leurs sécrétions peuvent causer de fortes inflammations, voire des brûlures sur la peau.
L'ordre des nudibranches est divisé en quatre sous ordres principaux: Dendronotacés, Doridacés, Arminacés et Aeolidacés. Il est malheureusement impossible de décrire toutes les espèces des diverses familles, aussi je me restreindrai à celles qui sont les plus colorées et par conséquent les plus susceptibles d'être importées par les aquariophiles ou récoltées par leurs propres soins dans nos eaux cotières.
Caloria maculata: Cette espèce dont la taille ne dépasse pas trois centimètres a un corps translucide rose orné de protubérances tentaculaires dont la couleur vire au rouge. L'ensemble est recouvert de fines mouchetures blanches. La partie frontale est ornée de deux tentacules assez longs (près d'un centimètre). Elle vit en Méditerranée dans les zones rocheuses et se nourrit d'hydraires dont elle stocke les cellules urticantes pour se protéger des prédateurs.
Casella atromarginata: Cette espèce de couleur blanchâtre dont la taille peut atteindre cinq centimètres de long a une structure de corps assez résistante et coriace. L'extrémité des replis du manteau est ornée d'un fin liseré brun. Les branchies sont brunes. Elle vit dans les récifs de l'Indo-Pacifique et s'alimente de spongiaires.
Chromodoris quadricolor: Cette limace peut avoir une taille de 5 cm de long. Sa coloration est caractéristique: robe bleue ornée de fines stries noires, le bord du manteau est orné d'une fine bande blanche avec une bande orangée plus large sur le bord extérieur. Cette espèce est très commune dans les récifs de l'Indo-Pacifique où elle s'alimente de spongiaires. Il existe un assez grand nombre de différentes espèces de Chromodoris dont la couleur s'apparente souvent à l'espèce précitée. D'autres ont toutefois un patron de coloration totalement différent: ainsi Chromodoris coi a un corps de couleur blanche, le centre du dos est orné d'une tache brune dont les bords forment de magnifiques méandres. La plupart d'entre elles se nourrissent de spongiaires.

Coryphella pedata: Cette limace est également capable de stocker les cellules urticantes des hydraires dans ses replis et protubérances cutanées. Photo: Jean-Claude Ringwald


Coryphella pedata: Avec ce gastéropode qui mesure jusqu'à quatre centimètres de long, nous avons affaire à une espèce d'aspect délicat. Il est de couleur violette. Son corps est orné de longues et fines protubérances tentaculaires. Il vit en Méditerranée dans les zones rocheuses. Comme les autres représentants du sous ordre des Aeolidacés, cette limace est capable de stocker les cellules urticantes des hydraires dont elle se nourrit dans ses replis et protubérances cutanées.
Dendrodoris communis: Cette limace est originaire de l'Indo Pacifique. Elle est de couleur uniformément jaune et ses flancs sont ornés d'un voile ondulé. Elle vit sur des spongiaires de même couleur qui apportent à la fois camouflage et alimentation. Cette homochromie par rapport à l'animal nourricier n'est d'ailleurs pas rare chez les nudibranches. Une homochromie de couleur identique se retrouve chez un autre Doridacé: Notodoris citrina et une éponge jaune du genre Leucetta (voir description de l'espèce).
Dendrodoris limbata: Cette espèce de couleur sombre peut atteindre jusqu'à jusqu'à vingt centimètres de longueur. Elle vit en Méditerranée où on la rencontre déjà à faible profondeur. Comme l'espèce précédente, elle se nourrit de spongiaires et plus particulièrement de Suberites domuncula.
Doto fragilis: Cette limace ne dépasse pas trois centimètres de long. On la rencontre en Méditerranée et dans l'Océan Atlantique. Ce gastéropode se reconnait aux 9 monticules de tubercules circulaires qui ornent son dos. Cette limace se nourrit exclusivement d'hydraires, en particulier des Nemertesia.

Flabellina affinis: Cette espèce de petite taille affectionne les colonies d'hydraires du genre Eudendrium. Photo: Guy Bayer


Flabellina affinis: Avec cet animal nous avons affaire à une autre espèce de petite taille puisqu'elle ne dépasse pas deux centimètres de long. De coloration rose violet, sa description est proche de Coryphella pedata avec lequel il est souvent confondu et dont il partage les moeurs et le biotope. Ce nudibranche affectionne particulièrement les colonies d'hydraires du genre Eudendrium. Il existe dans l'Indo-Pacifique une espèce relativement rare (Flabellina ornata) dont l'aspect du corps est rose pâle.
Glossodoris species: Ce genre qui a une très vaste distribution géographique, comprend Glossodoris festiva est une belle limace dont la couleur est bleu brillant avec les flancs et la partie centrale du dos ornés d'une fine bande blanche. De petites ponctuations blanches sont alignées entre les bandes. Les antennes frontales sont rouges. Les branchies, situées sur la partie inférieure du dos, sont rouges et blanches. Ses habitudes alimentaires sont malheureusement mal connues.

Glossodoris gracilis: Cette espèce originaire de la Méditerranée de deux centimètres de long vit sur les colonies d'hydraires dont elle se nourrit probablement. Photo: Jean-Claude Ringwald


Glossodoris gracilis: Cette espèce originaire de la Méditerranée dépasse rarement deux centimètres de long. Elle vit sur les colonies d'hydraires dont elle se nourrit probablement.

Glossodoris luteorosea: Egalement originaire de la Méditerranée, cet animal de deux centimètres de long vit sur les colonies d'hydraires. Dans l'aquarium, lorsqu'on la place sous un éclairage à rayonnement bleu. elle prèsente une vision quasi irréelle par sa luminescence. Photo: Guy Bayer


Glossodoris luteorosea: Egalement originaire de la Méditerranée, cet animal de deux centimètres de long vit sur les colonies d'hydraires. Les couleurs brillantes de cette limace passent difficilement inapercues: Le corps violet lumineux est parsemé de taches jaunes entourées d'un cercle violet foncé. Dans l'aquarium, lorsqu'on la place sous un éclairage à rayonnement bleu, elle présente une vision quasi irréelle par sa luminescence.

Glossodoris vatentrennes: Provenant de la Méditerrannée cette limace fréquente les zones riches en végétaux et en animaux sessiles de toutes tailles. Photo: Guy Bayer


Glossodoris vatentrennes: Cette espèce est un peu plus grande que les précédentes puisqu'elle peut atteindre jusqu'à cinq centimètres de longueur. Le corps dont la couleur tire au brun olive est orné de fines stries et pointillés jaunes. Provenant de la Méditerrannée cette limace fréquente les zones riches en végétaux et en animaux sessiles de toutes tailles.
Hermissenda crassicornis: Atteignant environ cinq centimètres de long, sa description est proche de Caloria maculata mais la coloration est brunâtre. Cette limace se nourrit d'hydraires, de bryozoaires, de petits mollusques et ascidies. Il s'agit probablement de l'Aeolidacé le plus commun de l'Indo-Pacifique. Il vit tant dans les herbiers que dans les mares intertidales ou les zones rocheuses.
Hervia costal: Aspect superficiel semblable à Flabellina affinis toutefois les tentacules du dos sont plus courts. Le corps est blanc rosâtre et d'aspect translucide. Les tentacules sont rougeâtres. Ce nudibranche fréquente les zones rocheuses de la Méditerranée en se nourrissant essentiellement d'hydraires coloniaux du genre Eudendrium.

Hexabranchus species: Il en existe diverses espèces. Leur capacité de nager en pleine eau en faisant onduler tout leur corps ainsi que la couleur d'un rouge plus ou moins marqué de leur manteau leur ont valu le célèbre nom de danseuses espagnoles. Bien que leur nage gracieuse soit une merveilleuse attraction, ces espèces ne conviennent pas à l'aquarium car elles refusent toute nourriture. Photo: Guy Bayer


Hexabranchus species: Il en existe diverses espèces. (H. imperialis, H. sanguineus, H. flamulatus) Leur capacité de nager en pleine eau en faisant onduler tout leur corps ainsi que la couleur d'un rouge plus ou moins marqué de leur manteau, leur ont valu le célèbre nom de danseuses espagnoles (angl.: spanish dancer). Ce sont toutes des espèces de grande taille (jusqu'à vingt centimètres de long) qui vivent dans les récifs de l'Indo-Pacifique. Malgré l'attraction que représente leur nage gracieuse, ces espèces ne conviennent pas à l'aquarium car elles refusent toute nourriture, dépérissent lentement pour disparaitre lamentablement au bout de quelques mois.

Hexabranchus imperialis: Ce genre fait partie des plus grands nudibranches, comme on peut le voir à l'échelle du plongeur. Photo: Guy Bayer


Hypselodoris tricolor: Cette espèce a une coloration typique: la couleur du manteau est bleu foncé orné d'une fine bande centrale blanche ainsi qu'une fine bande blanche circulaire sur les bords. Elle vit dans les zones rocheuses de la Méditerranée et se nourrit d'éponges.
Notodoris citrina: Cette limace de petite taille se caractérise par une robe jaune citron et une peau granuleuse. Elle vit dans l'Indo-Pacifique sur des éponges de couleur identique qui lui apportent un parfait camouflage par une parfaite homochromie tout en lui servant de nourriture.
Notodoris megastima: La couleur du corps jaune, orné de taches très sombres sur le dos est frappante pour cette espèce. La peau présente un aspect verruqueux. Cet animal d'environ quatre centimètres de long vit dans les récifs de l'IndoPacifique et se nourrit probablement d'hydraires.

Peltodoris atromaculata: Elle prend également une forme aplatie comme on peut le voir sur cette photographie en train de dévorer une éponge du genre Suberites. Photo: Guy Bayer
Peltodoris atromaculata: Par les traces laissées sur ce spongiaire on peut apprécier la puissance de râpe de la radula. Photo: Jean-Claude Ringwald


Peltodoris atromaculata: Ce nudibranche qui peut atteindre six centimètres de long, a un corps blanc recouvert de taches brunes. Il vit en Méditerranée dans les zones rocheuses en se nourrissant presque exclusivement de Petrosia dura une éponge de la famille des Renieridés.

 
Phyllidia species. Ces animaux très colorés ont une peau d'aspect verruqueux. Certains d'entre eux secrètent un mucus toxique pour repousser les prédateurs. Celui ci est sans doute en train de brouter un Sarcophyton. Photo: Guy Bayer


Phyllidia bourguini: Cette limace a un corps orné alternativement de bandes bleu clair et bleu foncé. Les protubérances verruqueuses sont bleu ciel à la base et jaune aux extrémités.
Phyllidia ocellata: Son corps est de couleur orange. L'extrémité des protubérances est blanche. Certaines d'entre elles sont ornées d'une bande circulaire sombre au centre et bleu clair à l'extérieur.
Phyllidia varicosa: Sa robe est bleu foncé. Les protubérances sont ornées à la base de bleu qui s'étale sur le manteau en forme de tache longitudinale. L'extrémité des protubérances est jaune.

Phyllidia species. Ces animaux très colorés ont une peau d'aspect verruqueux. Certains d'entre eux secrètent un mucus toxique pour repousser les prédateurs. Celui ci est sans doute en train de brouter un Sarcophyton. Photo: Guy Bayer


Phyllidia species. Ces animaux très colorés, d'une dizaine de centimètres de long ont une peau d'aspect verruqueux. Certains d'entre eux secrètent un mucus toxique pour repousser les prédateurs. Ils se nourrissent généralement de spongiaires mais peut-être aussi de coraux mous. Ils vivent dans les .récifs de l'IndoPacifique.
Polycera capensis: Sa taille peut atteindre cinq centimètres de long. Le corps est bleu ciel strié de deux bandes noires. Le dos est recouvert d'apophyses pointues de couleur jaune. Cette espèce fait des apparitions saisonnières dans les eaux peu profondes des récifs coralliens. On ne connait malheureusement pas grand chose sur ses habitudes alimentaires mais l'on peut supposer qu'elle se nourrit comme l'espèce suivante de colonies de bryozoaires.
Polycera faeroensis: Il s'agit d'une espèce plus petite que la précédente puisqu'elle n'a que quatre centimètres de long. La couleur du corps presque translucide est bleu pâle. Le dos est orné d'une paire de fines bandes jaunes jusqu'aux branchies, puis se termine par une fine bande jaune sur le centre. Elle se caractérise par huit apophyses frontales qui ornent la tête en plus des tentacules. L'ensemble branchies, apophyses et tentacules ont les extrémités de couleur jaune. Elle vit dans le Nord-Est de l'Océan Atlantique dans les eaux peu profondes des zones rocheuses en se nourrissant de Bryozoaires coloniaux du genre Membranipora.
Tambja affinis: Sa coloration est bleu vert foncé avec de fines bandes longitudinales foncé jaunes. Cette limace qui peut atteindre six centimètres de long vit dans les récifs de l'Indo-Pacifique et se nourrit de divers petits animaux coloniaux (hydraires, etc.).
Trapania maculata: Nous avons affaire avec ce nudibranche à l'une des plus petites espèces puisqu'elle ne dépasse pas quinze millimètres de long. Cette limace assez peu connue se caractérise par des dessins d'un jaune très vif sur fond bleu verdâtre. Elle se distingue également par des tentacules lamellaires et des branchies pointées vers l'arrière. On la rencontre dans les zones rocheuses de l'Océan Atlantique et de la Méditerranée. Elle se nourrit de bryozoaires.

Tritoniopsis alba: Ce nudibranche que certains auteurs classent parmis les Dendronotus species de couleur blanche se distingue surtout par les magnifiques excroissances arborescentes très fines qui ornent ses flancs et vit dans l'Indo-Pacifique. Il se nourrit surtout d'Alcyonaires du genre Sinularia. Photo: Jean-Claude Ringwald


Tritoniopsis alba: Ce nudibranche de couleur blanche se distingue surtout par les magnifiques excroissances arborescentes très fines qui ornent ses flancs. Certains auteurs classent cette limace parmi les Dendronotus species. Cela tient sans doute du changement de morphologie de l'animal selon qu'il soit bien alimenté ou non. Les jeunes spécimens sont également plus élancés et graciles que les adultes. Cette espèce vit dans l'Indo-Pacifigue et se nourrit surtout d'Alcyonaires du genre Sinularia. J'ai d'ailleurs introduit cet animal involontairement dans mon aquarium lors de l'acquisition d'un Sinularia et depuis je vis avec cet horrible dilemme: le laisser dévorer lentement mais sûrement mon Alcyonaire ou le déplacer dans un autre bac dans lequel il dépérira faute de nourriture adéquate.
Nous avons ainsi passé en revue la plupart des espèces de nudibranches qui pourraient un jour ou l'autre se retrouver dans nos aquariums, qu'ils y aient été introduits volontairement ou non. Cet article a été écrit en fonction de la demande de certains de nos lecteurs qui désiraient avoir plus de renseignements sur ces gastéropodes étant donné l'absence de données dans la littérature actuelle.
Je tiens toutefois à préciser que ces magnifiques animaux étant donné leur spécialisation alimentaire, ne sont pas les plus faciles à maintenir en captivité. Tout aquariophile sérieux devrait avant d'envisager leur acquisition, réfléchir s'il est effectivement capable de leur offrir une alimentation adéquate. Certaines personnes me rétorqueront qu'ils ont maintenu des limaces pendant plusieurs mois. Cette affirmation est vraie puisque ces animaux peuvent survivre plus de six mois sans s'alimenter. Toutefois ils vivent alors sur leurs réserves, et au fur et à mesure que le temps passe, leur taille diminue pour ne laisser en fin de compte qu'une "peau de chagrin".
Les espèces qui ne se nourrissent pas d'un animal en particulier, peuvent être alimentées par des formes de substitutions. Ainsi les colonies d'hydraires ou d'anémones de verres (Aiptasia) peuvent parfaitement convenir à un certain nombre de limaces. On arrive à faire prospérer ces colonies en introduisant journalièrement des nauplies d'artémias, des infusoires marines ou encore des brachionus. Pour les limaces se nourrissant de spongiaires, il conviendra d'acquérir ces derniers chez un commerçant lorsque celles ci sont disponibles ou encore en ramener du bord de mer à l'occasion des vacances. Pour ce qui est des bryozoaires, il conviendra de les ramener de la mer étant donné que ces animaux ne sont presque jamais proposés dans le commerce. L'aquariophile suffisamment motivé pourra même envisager leur reproduction en captivité. En effet, les nudibranches sont hermaphrodites et possédent donc à la fois un pénis et un vagin. Cette particularité permet de se limiter à l'acquisition de deux individus. La ponte des nudibranches se présente généralement sous la forme d'une fine bande spiralée. La croissance des juvéniles bien alimentés est assez rapide: ainsi dans mon bac un Dendronotus est passé en quelques mois de moins d'un centimètre de long à plus de trois centimètres.
J'espère que cet article apportera suffisamment d'informations à tous ceux qui veulent maintenir ces magnifiques animaux que sont les nudibranches et je leur souhaite beaucoup de plaisir et de réussite dans leur entreprise.
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